Les destructeurs

US imperium : la fin - Un nouveau monde émerge

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Collection : Auteur : Pages: 276 ISBN: 9782865533510

Description

Dans l’ombre, depuis des décennies, des « assassins économiques » préparent leurs ingérences tandis que les politiciens atlantistes favorisent celles-ci afin qu’ils s’accaparent les richesses des peuples. Qui sont-ils ? Comment agissent-ils ? En quoi Emmanuel Macron est-il un agent d’influence de l’U.S. Imperium en Europe ? Autopsie de trois dossiers de destruction « à la française ».
Alors que le pétrodollar disparaît et que le dollar régresse partout dans les échanges internationaux, à l’Est la Russie et la Chine ont ouvert une longue marche dans laquelle les rejoignent une constellation de pays de tous continents. Par delà leurs différences et dans un respect mutuel de celles-ci, ils construisent un Nouveau Monde de concorde et de coopérations.

Jean-Loup Izambert : Journaliste d’investigation indépendant spécialisé dans les domaines de la grande finance, de l’économie et de la politique depuis 1990. Plusieurs de ses ouvrages ont défrayé la chronique : Le krach des 40 banques, Le Crédit Agricole hors la loi ? Faut-il brûler l’ONU ? 56 – L’État français complice de groupes criminels, Le virus et le président, Le scandale Ivermectine, Tous vaccinés, tous en danger ? Avec Les destructeurs, Jean-Loup Izambert révèle, recoupant des faits et interviewant des intervenants, des faits inédits sur la coulisse des terribles guerres des Etats-Unis contre l’Europe et la France.

Sommaire

Sommaire

Préface : Le monde ne sera pas le cimetière de Washington

Chapitre I

L’Empire de la mort

  1. USA : Vers l’effondrement total
  2. « Nous devons commettre un bon paquet de massacres »
  3. Mondialisation guerrière

Chapitre II

Washington sème la guerre en Europe

L’Europe pour cible

  1. Quand Washington voulut faire de la France un protectorat
  2. L’Europe dont Washington ne veut pas
  3. De la guerre froide à la guerre totale contre l’Europe
  4. Un siècle d’agressions occidentales contre l’Ukraine
  5. Kiev : Une dictature au cœur de l’Europe
  6. « On vous fournit les armes, vous fournissez les cadavres ! »
  7. Centres poison
  8. Qui Washington va-t-il faire assassiner en France ?
  9. Diplomates du mensonge et députés de la guerre

Chapitre III

Un pillage continu très organisé

  1. « J’étais un assassin économique »
  2. Des libéraux « prestigieux » de « référence »…
  3. L’État parasité
  4. Les copains de bord
  5. Destructions « à la française »

                                           Chapitre IV

                                          Un monde nouveau émerge

  1. L’espoir se lève à l’Est

Préface

Préface

Le monde ne sera pas le cimetière de Washington  

    Les destructeurs ?

L’appropriation et le dépeçage de l’entreprise Alstom, c’est eux. L’infiltration et la privatisation de l’Administration française, c’est encore eux. L’installation d’une dictature génocidaire en Ukraine, au cœur de l’Europe, le démantèlement de son économie, le surendettement de l’État et son armement c’est toujours eux.

Eux ?

Les donneurs d’ordres sont à la bourse de Wall Street, les exécuteurs à la Maison-Blanche.

Leurs « assassins économiques » préparent les plans qui permettent aux sociétés transnationales étasuniennes de s’accaparer ce qu’ils appellent entre eux de « nouveaux territoires économiques ». Des pays sont détruits et leurs richesses pillées, des terres agricoles spoliées, des technologies de pointe dérobées, des entreprises régulièrement espionnées, volées, sanctionnées… Telle est la condition de la survie de l’hégémonie étasunienne, cet US Imperium dont les idéologues prétendent « devoir commettre un bon paquet de massacres » pour l’imposer et qui fait du monde un cimetière. Donald Trump l’a reconnu involontairement lors de l’agression contre la Libye en 2011 : « Si on ne prend pas le pétrole, aucun intérêt. »[1]

Pour mener à bien leurs plans d’ingérence, ils ont carte blanche de la corporatocratie. C’est, témoigne John Perkins, économiste recruté en 1971 par un officier de liaison de l’Agence de Sécurité nationale (National Security Agency – NSA), « le groupe d’individus qui administre les plus grosses corporations, qui contrôlent nos médias soit par la possession directe ou la publicité, qui contrôlent la plupart de nos politiciens, car ils financent leurs campagnes. » Voyons qui a bordé le parcours d’Emmanuel Macron jusqu’à l’Élysée.

De décennie en décennie, les guerres ouvertes par Washington ne cessent de monter en puissance jusqu’à conduire le monde, depuis les années 1990, dans la Troisième Guerre mondiale. Par cette guerre totale composée d’une succession de guerres ininterrompues politiques, financières, économiques, diplomatiques, médiatiques, culturelles, militaires qui s’entremêlent, cette corporatocratie s’accroche à son hégémonie finissante, conduisant le monde vers l’apocalypse. Ce n’est nullement un hasard si le budget de guerre des États-Unis pour 2023 plus de 1000 milliards de dollars représente près de 50 % du total des dépenses mondiales de défense (2240 milliards de dollars en 2022)[2].

Leur cible principale : l’Europe réelle, qui s’étend du détroit de Béring à la mer d’Irlande, et principalement la Russie dont la situation et les richesses en font un carrefour central entre le versant ouest du continent européen et l’Asie. Débarrassée du carcan de l’Union européenne elle deviendrait la première puissance mondiale, cette Europe dont Washington ne veut pas. Aussi, pour mener leurs ingérences les « assassins économiques » s’appuient sur les réseaux atlantistes. Habitué de ces réseaux, Emmanuel Macron exécute une destruction « à la française » qui réduit la France à un État parasité par des « libéraux » de « référence ». Trois dossiers importants posent la question : Emmanuel Macron, un agent d’influence de Washington ?

Chalmers Johnson (1931-2010), universitaire spécialiste des relations internationales et ex-agent de la CIA avait anticipé la fin à venir de l’impérialisme US : « La combinaison d’énormes armées permanentes, de guerres presque continues, de keynésianisme militaire[3], et des dépenses militaires ruineuses ont détruit notre structure républicaine au profit d’une présidence impériale. Nous sommes sur le point de perdre notre démocratie pour garder notre empire. »[4] Un Empire de la mort face auquel des peuples de tous les continents s’organisent, dans le respect de leurs différences et de leur souveraineté, pour construire la paix indispensable au progrès économique et social et rendre le monde meilleur.

    Cette enquête est une plongée dans l’histoire cachée des destructeurs de Washington, de leurs relais en France et un lever de rideau sur le nouveau monde qui émerge des ruines de l’US Imperium.

[1]. Entretien de Donald Trump avec la journaliste Suzanne Malveaux, CNN Newsroom, 7 avril 2011, 12 h.

 

[2]. Institut international de recherche sur la paix de Stockholm — Sipri – (www.sipri.org), Tendances des dépenses militaires mondiales 2022, par Xiao Liang , Lorenzo Scarazzato , Dr Lucie Béraud-Sudreau , Ana Assis , Dr Nan Tian et Dr Diego Lopes da Silva, https://doi.org/10.55163/PNVP2622, avril 2023.

 

[3]. Le keynésianisme militaire est une doctrine économique prônée par l’économiste anglais John Maynard Keynes (juin 1883 – avril 1946), fonctionnaire et directeur de la Banque d’Angleterre, selon laquelle l’État doit augmenter les dépenses militaires pour assurer la croissance économique.

[4]. Extrait de Nemesis : The Last Days of the American Republic (Nemesis : Les derniers jours de la République américaine), par Chalmers Johnson, éd. Metropolitan Books, février 2007.