Description
Une nouvelle approche de l’histoire du Saint Suaire apporte des éléments fondamentaux sur l’évangile de Jean.
Le soudarion, ou « serre-tête », est le linge qui a couvert la tête de Jésus à son ensevelissement, comme le rapporte l’Evangile selon Jean dans le récit de la découverte de son tombeau vide. C’est la deuxième pièce d’un vêtement sépulcral divisé en deux. La première pièce est le linceul qui a enveloppé le corps de Jésus.
Le sens étymologique du mot symbole renvoie à un objet unique brisé en deux parties qui pourront se rejoindre. Le symbole de la mort et de la Résurrection de Jésus est reconstitué par la ré-union des deux linges sépulcraux, que sont le Saint-Suaire de Turin et la Sainte-Coiffe de Cahors. Telle est la nouveauté exégétique et historique, étonnante de vérité théologique, qu’expose Robert Babinet.
La prise de Constantinople en 1204 et son pillage par les croisés latins de la Quatrième croisade furent la cause des obscurités de l’histoire des deux linges sépulcraux de Jésus.
Les chrétiens d’Orient vénéraient le Mandylion, qui était l’image de la face du Christ imprimée sur le Linceul. Les derniers templiers, devenus dépositaires clandestins du Mandylion-Linceul, adorèrent la « tête » du Christ, et ce fut l’origine de leurs malheurs et de la fin de l’ordre du Temple. Vers 1356-57, la relique fit son apparition en France, près de Troyes, et fut appelée « Saint-Suaire ».
Le soudarion, « serre-tête qui était sur la tête de Jésus » dans son tombeau, subsistait aussi en 1204 à Constantinople. Les croisés s’en emparèrent et le transportèrent avant 1239 à Cahors, où il se trouve encore dans la cathédrale Saint-Etienne.
Authentique Saint-Graal de la Quête des chevaliers du Moyen Age, la Sainte-Coiffe que Robert Babinet a retrouvée à Cahors est le signe lumineux du Ressuscité.Robert Babinet a suivi les cours de christologie de l’Institut supérieur de théologie et de philosophie de la Compagnie de Jésus au Centre Sèvres. Auditeur-linguiste au Symposium scientifique international de Rome sur le Linceul de Turin en 1993, sa communication y a été remarquée.