Description
23 mars 1935 à Karnak en Égypte. Deux égyptologues français, Alexandre Varille et Clément Robichon, découvrent une fresque en piteux état dans les vieilles ruines du temple mémorial d’Aménophis Fils de Hapu. Seuls les pharaons avaient droits à leurs temples funéraires. Or, cet homme fut le seul personnage civil de toute l’histoire de l’ancienne Égypte à bénéficier de cet honneur. Pourquoi ? Qui était-il vraiment ?
D’après les textes, il vécut de 1437 à 1356 av. J.-C., il fut le grand chancelier sous le pharaon Amenhotep III, père du pharaon monothéiste Akhenaton et considéré comme le plus éminent scribe et savant de l’Égypte. Durant leurs fouilles, les égyptologues n’avaient aucune idée de l’importance de leurs découvertes. Ce n’est que 75 ans plus tard, par le plus grand des hasards, que cette fresque se révèle enfin à nous. L’auteur constate que le texte de cette fresque est repris mot pour mot dans la Bible, Genèse 41, lorsque Pharaon installe le Patriarche Joseph aux commandes de toute l’Égypte. Ainsi, le scribe Aménophis Fils de Hapu et le Patriarche Joseph sont une seule et même personne, le chaînon manquant est retrouvé. La fresque représente donc la première trace écrite du Livre et nous pouvons admettre que « De cette fresque naquit la Bible ».
L’historicité de la Bible remonte maintenant à 3400 ans. L’auteur reprend ensuite de nombreux documents archéologiques anciens et modernes et les replace dans ce nouveau contexte. Ils permettent, ensemble, de reconstituer la saga du séjour en Égypte du peuple hébreu dont les prêtres étaient ceux du Temple Mémorial d’Amenophis Fils de Hapou, donc du Patriarche Joseph. Et même si l’on ne dispose pas de preuve de l’existence historique de Moïse, l’auteur brosse un portrait-robot du personnage, loin des légendes qui l’entourent. Il s’appuie sur les dernières découvertes archéologiques pour découvrir à quel moment apparaît Moïse, une période troublée par des lourdes tensions politiques, des agitations causées par la première grève de l’histoire et fixe la date de l’Exode vers 1050 av. J.-C., point culminant de la crise. Enfin, l’auteur explique qui était vraiment les Hébreux et leurs frères, chez qui Moïse se réfugia pendant 40 ans parce qu’ils partageaient la même communion, ceux qu’on appellera, plus tard, les arabes.