Description
La religion égyptienne survit encore chez le petit peuple d’Egypte.
Ses dieux sont étrangement proches de nous.
Moustafa Gadalla lève dans ce guide une éternelle difficulté : comment s’y retrouver dans le panthéon compliqué des dieux égyptiens. Comment saisir la cosmologie complexe de l’Ancienne Egypte, et comprendre simplement les concepts élaborés de la science égyptienne.
Il expose toute la religion égyptienne et nous introduit au cœur de son riche symbolisme, prenant les noms des dieux et leurs attributs, les redéfinissant clairement à l’aide d’exemples pris dans la physique, l’astronomie et la philosophie.
Il montre que la tradition transmise par les Anciens Egyptiens est très proche de notre vision scientifique actuelle, et qu’elle survit encore chez le petit peuple d’Egypte, sous le vernis de l’Islam.
Ce livre est une leçon d’égyptologie qui devrait être dans toutes les bibliothèques. L’auteur nous introduit à la richesse de la religion égyptienne, explorant son panthéon et sa cosmologie, pointant du doigt les valeurs éternelles, les fondements scientifiques, les positions philosophiques d’une civilisation qui, à juste titre, nous fascine toujours autant.
Le livre est dédié aux Baladis d’Egypte, « qui composent la majorité silencieuse de l’Egypte d’aujourd’hui. Ils sont dominés par une minorité ethnique qu’ils nomment les Afrangis (étrangers)… Depuis 641, l’islam exerce un contrôle strict sur les écrits historiques, et les historiens musulmans affirment qu’en s’intégrant à la grande et heureuse famille des Arabes, les Egyptiens ont oublié leur identité profonde : « L’islam a sauvé l’Egypte d’une longue ère d’ignorance », et personne n’ôserait s’opposer à cette ligne de pensée.
C’est un terrorisme intellectuel qui dissimule la réalité en utilisant le discours dominant des Afrangis. Depuis deux mille ans, les Baladis ont appris à survivre, et malgré l’islam, ils perpétuent les traditions de l’Egypte ancienne.
La publication de ce livre dépasse donc largement le simple intérêt pour la religion égyptienne antique ; c’est aussi un acte militant envers la tradition égyptienne, et la Tradition elle-même