Qui vous parle du vrai bilan de l’Union européenne ?
Depuis 1979, tous les cinq ans, des millions d’hommes et de femmes votent pour des eurodéputés. Vous donnez votre voix à des individus dont vous ignorez presque tout, dont vous ne pouvez contrôler l’action parlementaire ou les révoquer s’ils ne tiennent pas leurs engagements. Résultat : pendant que le gouvernement français prête, avec les autres pays membres de l’Union européenne, des dizaines de milliards d’euros à la dictature génocidaire d’Ukraine, l’un de vos proches décède car il n’a pu être soigné à temps faute de médecin !
A la suite d’Empêcher l’Europe – L’Union européenne contre l’Europe, le journaliste d’investigation Jean-Loup Izambert livre ici une enquête rigoureuse menée sans concession sur 74 années d’Europe supranationale. Il passe au crible tous les principaux aspects de la politique de l’Union européenne et ses conséquences pour les Français.
Voici le bilan noir de l’Union européenne que ne vous fera aucun eurodéputé. Et pour cause : « Tous, dit-il, sont responsables du déclin français programmé à Bruxelles à coups de « recommandations » avec les dirigeants de l’Elysée-Matignon au profit de l’hégémonie des Etats-Unis. »
Décapant et révélateur de la tromperie organisée au plus haut niveau du pouvoir politique.
Informations complémentaires
Poids
.4 kg
Dimensions
22 × 14 × 2 cm
Sommaire
Sommaire
Avant-propos
Des eurodéputés figuratifs
Majorités de complaisance
Les Gopé s’occupent de vous
Le droit national n’existe plus
La langue française sabrée
La démocratie bafouée
L’État au service de la grande finance
Une corruption permanente
Santé – Mort programmée par ordonnances
Logement – 15 millions de Français en difficulté
Industrie – « La France ne cesse de se désindustrialiser »
Commerce et agriculture – Déficit historique
Pêche – Des pêcheurs menés en bateau
Emploi – La grande régression
Qualité de vie – Tendance continue à l’appauvrissement
Paix : L’Union européenne, c’est la guerre
Notes, bibliographie et sources
Voyez comme ils vous trompent !
Avant-propos
Voyez comme ils vous trompent !
Vous avez fait preuve d’une grande patience. Vos parents également. Ou vous n’avez rien vu ou pas su. Auriez-vous été trompés par les discours de politiciens, de syndicalistes, d’eurodéputés, de médias ? Parce que, mine de rien, cela fait quand même 74 longues années que vous, Françaises et Français, recherchez en vain, comme les peuples de l’Union européenne, l’avenir radieux tant promis par ses partisans, de Giscard d’Estaing à Emmanuel Macron. Les premiers européistes réunis en congrès à La Haye en mai 1948 prédisaient déjà, dans leur résolution, « assigner dès à présent pour mission à l’Europe Unie, la réalisation progressive de la démocratie sociale dont l’objet est de libérer l’homme de tout asservissement et de toute insécurité économique ». Et après ?
Rappelez-vous : lors des premières réunions du Parlement, de 1958 à 1979, les députés furent d’abord désignés par les États membres et formaient des délégations nationales. Puis, à partir de leur élection au suffrage universel direct en juin 1979, à chaque élection les candidats à l’eurodéputation viennent quémander vos suffrages en vous promettant monts et merveilles. Depuis 45 années, ils posent tout sourire sur les affiches des panneaux électoraux, reprennent les mêmes vieux discours de leurs prédécesseurs en les adaptant à vos attentes du moment sur le thème « vos idées sont les nôtres, votez pour nous ». Ils s’invectivent médiatiquement à coups de petites phrases avant d’aller voter souvent ensemble au Parlement européen les mêmes règlements qui vous rendent la vie plus réglementée, plus compliquée, toujours plus chère et encore plus dure. Avec toujours moins de liberté, d’égalité et de fraternité. À les écouter, les « réformes indispensables » dirigées par l’Union européenne devaient permettre de « relancer l’activité de nos entreprises », de « créer plus de richesses et plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » « L’euro nous apportera la paix, la prospérité, la compétitivité et, rien que pour la France, il se traduira par la création d’un million d’emplois », promettait le « socialiste » Jacques Delors en 1992 lors de la campagne référendaire pour le traité de Maastricht. Trente années plus tard, Emmanuel Macron ressort la même vieille rengaine de « l’Europe levier de création d’emplois et de valeur pour aujourd’hui et pour demain» 1. Interrogez-vous : quels faits ont suivis ces discours depuis 74 années de supranationalité et 32 d’Union européenne ?
Où sont donc « la paix, la prospérité, la compétitivité et, rien que pour la France, la création d’un million d’emplois » promis tout au long de ces années à longueur de campagnes politico-médiatiques ?
Horizon 2030 : « Une augmentation de 45 % du chômage » et « un risque accru de pauvreté touchant près de 130 millions d’Européens »
Plus de sept décennies après le congrès de La Haye, il appert que les traités qui se sont succédé pour organiser ces « États-Unis d’Europe », tout particulièrement ceux de Rome (mars 1957) puis de Maastricht (février 1992), ont surtout libéré les grands propriétaires privés de la finance et de l’économie des barrières législatives et réglementaires qui permettaient de réguler, même à minima, les activités économiques et sociales de la République.
Côté cour, on se coopte, on s’acoquine en réseau pour se partager postes à responsabilité, parts de marchés, entreprises publiques, honneurs et valeurs – monétaires de préférence –, on s’enrichit en profitant de la dérégulation, des lacunes de la loi, en l’évitant, en la détournant ou, pire encore, en se livrant à des délits et à des opérations relevant de la criminalité financière. Réfugiés dans leur bunker de Bruxelles, les commissaires de la Commission européenne et les dirigeants de partis européistes ne parviennent même plus à étouffer les scandales de corruption qui se succèdent impliquant fonctionnaires, eurodéputés et leur smala d’assistants.
Côté peuple, la majorité des Français, comme ceux de tous les pays membres de l’Union, connaît des difficultés grandissantes pour vivre, voire pour survivre. Et les choses vont encore se dégrader dans ce morceau d’Europe fédérale qui nous coupe de l’Europe réelle. Un rapport du Système européen d’analyse politique et stratégique (ESPAS) prévoit à l’horizon 2030 « une augmentation de 45 % du chômage, un risque accru de pauvreté touchant près de 130 millions d’Européens et l’exclusion des jeunes – dont 14 millions ne
sont ni étudiants ni employés » et que « de manière plus générale, les membres vulnérables de la société – jeunes, femmes, travailleurs en fin de carrière, immigrants – seront les plus touchés par l’augmentation des inégalités en Europe. » 2, Mais ils ne vous le diront surtout pas.
Le bilan qu’ils vous cachent
Tous ces candidats qui se présentent aux élections des députés au Parlement européen sont, à des titres divers, responsables de l’aggravation de la situation des populations des États membres de l’Union : santé en péril de millions de Français qui ne peuvent plus se soigner, vie malmenée d’autres millions à la recherche d’emploi dans un pays en pleine désindustrialisation, celle de plus de 15 millions encore qui ne parviennent pas à se loger ou le sont mal, des agriculteurs et des pêcheurs qui ne vivent plus de leur travail, mais d’aides allouées par de hauts fonctionnaires au ventre plein avant leur expulsion, la saisie de leur outil de travail, de leur demeure ou leur suicide, les vacances et les loisirs que d’autres sont obligés de réduire ou supprimer, les familles qui s’éclatent dans ce vil bouquet de vie fanée… Tous ces partis européistes, du Parti qui n’a plus de « communiste » que le nom au Rassemblement faussement « national » en passant par les partis rose bonbon et bleu layette de la Plaine et du Marais, ont trahi la confiance que vous leur aviez accordée par votre vote. Les uns, comme Emmanuel Macron, vous rabâchent la sempiternelle promesse d’une Union européenne « puissance économique et d’innovation », les autres vous laissent miroiter qu’ils vont « réorienter l’Union européenne » ou même de quitter l’Union européenne en… y entrant ! Ces prétendants à la destruction française continuent de vous tromper comme si leur bilan n’existait pas. Santé, logement, emploi, industrie, agriculture, pêche, qualité de vie, paix… Quel bilan réel pour la France au bout de 74 années de supranationalité, dont 32 d’Union européenne ?
Ne serait-il, quand même, pas temps d’en débattre ?