Dans l’environnement médiatique français parler de l’immigration c’est être xénophobe, parler de sécurité c’est être facho, parler de la filiation c’est être homophobe, parler de la nation c’est être nationaliste, parler de l’identité c’est être raciste. Alors osons parler de l’immigration en séparant les faits du commentaire des faits.
Les faits : Emmanuel Macron a souvent changé d’avis en matière d’immigration
La France a laissé entrer sur son territoire le 11 novembre dernier 234 africains venus illégalement des côtes de Lybie. Les passeurs grassement rémunérés ont amené leurs « migrants » qu’ils avaient installés sur un canot à moteur dans les eaux internationales de la méditerranée. Ensuite, ils ont enlevé le moteur de l’embarcation pour qu’elle soit juridiquement un navire à la dérive devant être secouru par tout navire croisant dans la zone. Puis un pilote de l’ONG « Pilotes Volontaires » à bord d’un petit avion de tourisme les a repérés et les a signalés au navire sous pavillon norvégien « Ocean Viking ». En fait toute une flotte de bateaux majoritairement liés à des ONG allemandes est prête à intervenir : « Rise Above », « Géo Barents », « Sea Watch 3 »…Ils expliquent tous qu’ils ne font pas de business mais simplement de l’humanitaire.
L’Ocean Viking affrêté par l’ONG « SOS Méditerranée France » a été accueilli dans le port militaire de Toulon dans une « zone d’attente internationale ». Les « naufragés » débarqués étaient des pakistanais, des Erythréens, des maliens, des syriens, des soudanais et des bangladais. Ces derniers se sont vus offrir des contrats de travail fictifs par des réseaux qui les ont aidés à prendre l’avion jusqu’à Tripoli. Pour le gouvernement français, il s’agissait de prétendre qu’ils n’entraient pas sur le territoire français et que leurs droits éventuels à l’asile seraient examinés afin de faire un tri entre ceux qui devraient être accueillis et ceux qui devaient être expulsés. Seulement dix jours après, le gouvernement qui a pu constater que la majorité des « rescapés » n’étaient pas des réfugiés, s’est heurté aux droit et décisions de justice française. Cet épisode triste nous a au moins permis d’apprendre au passage que SOS Méditerranée recevait une subvention de 100 000€ par an de la ville de Paris !
Emmanuel Macron a beaucoup changé d’avis sur l’immigration. En 2018, il avait refusé d’accueillir l’Aquarius en nous expliquant que pour maîtriser l’islam, il fallait inverser les flux migratoires. Il dénonçait « le cynisme terrible de la situation où à la fin on fait le jeu des passeurs en réduisant le coût du passage pour les passeurs ». Mais ensuite, en 2015, il a évolué en félicitant Angela Merkel pour son accueil des réfugiés, en nous expliquant que « l’islam était compatible avec la république » et que « grâce à la Gay Pride la France était un arc en ciel riche de sa diversité ». En 2017, Emmanuel Macron déclare à Alger que « la colonisation française était un crime contre l’humanité ». Il s’est comporté comme un bourgeois de Calais faisant sa génuflexion et récitant son acte de contrition…C’est lui qui a confié à Benjamin Stora, avocat de la repentance une mission sur la mémoire de la guerre d’Algérie. C’est lui qui sur la chaine Al Jazeera a jugé la France responsable du « ressentiment économique et social de la jeunesse musulmane victime de supposées inégalités. En 2019, Emmanuel Macron change de nouveau sa position dans un entretien à Valeurs Actuelles à propos des OQTF (=Obligation de Quitter le Territoire Français). Il veut « sortir tous ces gens qui n’ont rien à faire là, c’est-à-dire 100% ». Christophe Castaner renchérissait un an plus tard en disant « En méditerranée, on a observé de façon tout à fait documentée une réelle collusion à certains moments entre les trafiquants de migrants et des ONG ». Depuis ces déclarations on constate que seulement 8,25% des OQTF prononcées ont été exécutées !
La France est donc un des pays les plus prolifiques en matière de mesures d’éloignement mais elle mais elle est le pays qui en exécute le moins !
L’Union Européenne est désormais divisée en deux camps irréconciliables: d’un côté une Europe libérale ouverte à l’immigration, incarnée par Emmanuel Macron. De l’autre l’Europe des démocraties dites illibérales incarnées par la Hongrie et l’Italie qui entendent défendre la souveraineté et l’identité des peuples. Les populistes contrairement à ce que l’on a pu dire sont bien des démocrates, mais ils ne sont pas libéraux. Tandis que les élites universalistes comme celles de Bruxelles sont bien libérales mais elles ne sont plus démocrates.
Le commentaire des faits : la machine judiciaire est devenue une machine à désagréger la société
Il s’agit d’une entreprise organisée de violation des frontières européennes menée par des passeurs lybiens et italiens proches de la mafia comme le montre une enquête de la justice italienne qui sème le trouble dans le petit monde de l’humanitaire. Les passeurs échangent leurs coordonnées GPS avec leurs futurs clients pour fixer des lieux d’embarquement. Ils sont très au courant des pratiques et des législations en cours. Le « mineur étranger isolé » par exemple est inexpulsable et bénéficie de l’aide sociale à l’enfance à la charge des départements français. Leur « travail » est facilité par la présence de bateaux humanitaires dont la moitié sont immatriculés en Allemagne. L’objectif avoué est de faire du chantage humanitaire, en fait il s’agit de véritable traite d’êtres humains.
On assiste à un détournement du droit d’asile à grande échelle qui sert à organiser la migration des peuples et de communautés d’un pays à l’autre. Les états occidentaux sont sommés d’accueillir ceux qui veulent rentrer de force. Un peuple qui désire contrôler ses frontières est automatiquement un peuple coupable. Cette pression démographique déstructure et fracture la cohésion sociale des sociétés occidentales. Le retour de clandestins dans leur pays est forcément un acte raciste.
Les ONG sont complices de ces trafics humains. Elles se prennent pour l’avant-garde des défenseurs des droits de l’homme. La traite des êtres humains est devenue un business qui représenterait 30 Md€ par an. Le coût de chaque « passage » étant facturé entre 4000€ et 5000€ par personne.
L’Europe a décidé que le port de débarquement devait être sûr. Ce qui n’est ni le cas de la Tunisie ni d’aucun port africain. Elle s’abrite derrière la Convention de Genève qui interdit de refouler un réfugié menacé dans son pays. Dès lors le code Shengen qui oblige les états à prévenir le franchissement illégal de leurs frontières ne peut plus fonctionner. Si le non-refoulement prime, il n’y a plus de frontières. Sommes-nous en présence de vrais migrants ou faux réfugiés, car s’installer en Europe est devenu un Droit de l’Homme. L’Europe est complice des passeurs et des ONG puisque la CJUE a décidé que les bateaux humanitaires qui faisaient du secours en mer ne pouvaient pas être contrôlés par l’état dans lequel ils débarquaient. Les passeurs n’ont pas fini de s’enrichir.
L’Europe peut-elle rester la même si sa population change ? Selon Christopher Caldwell, journaliste américain, la réponse est non. Il analyse la révolution qui se produit sous nos yeux. Ce sont les bouleversements induits par les vagues d’immigration à dominante musulmane que connaît l’Europe de l’Ouest et la France en particulier, depuis un demi-siècle. Les élites européennes ont sous-estimé voire totalement éludé les effets sociaux, spirituels et politiques de l’immigration musulmane, qui sont considérables et durables, au profit des effets économiques, qui sont faibles et transitoires. Il montre clairement de quelle façon l’immigration musulmane est en passe de remodeler définitivement l’Occident.
La France est le pays qui offre le plus d’avantages en matière de soins pour les clandestins, de regroupement familial, d’aides sociales et d’acquisition de nationalité pour les immigrés
Pour une majorité de français le pays ne peut plus accueillir de nouveaux arrivants. Ces bouleversements démographiques ont déstabilisé des pans entiers des sociétés occidentales et notamment leurs composantes populaires qui ressentent une forte insécurité culturelle
On nous répète en boucle que l’immigration est une chance pour la France. A ce jour l’immigration n’a pas rendu notre pays plus prospère, plus compétent, plus heureux, plus civique, plus sûr. Les français ont le droit d’exiger un bilan du vivre ensemble. Distribuer des papiers ou des aides ne permet pas de faire des français mais des enclaves communautaires aux dépens de la
La machine judiciaire est devenue une machine à désagréger la société. L’Etat de droit c’était la souveraineté populaire, mais aujourd’hui nous avons au-dessus du peuple, de notre constitution, de nos lois, c’est-à-dire de la vie publique, pas moins de cinq cours suprême: le Conseil d’Etat, le Conseil Constitutionnel, la Cour de Cassation, la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la Cour de Justice de l’Union Européenne…
Opinions : La demande d’asile est devenue le débouché administratif de l’immigration illégale
L’idéologie migratoire, conjuguée à la culpabilisation unilatérale, peut vite conduire au naufrage de la nation. L’éléphant est là, dans le salon. Pourtant, il reste inconvenant de s’en étonner. Ainsi en est-il de l’immigration de masse : elle emplit les débats par ses effets, sans être nommée ni remise en question. Les cités de la «diversité» sont en insurrection permanente : c’est à cause du confinement, de la crise économique, des insuffisances de l’État, etc. Le système scolaire explose : c’est à cause d’un manque de moyens, de la rigidité de la carte scolaire, d’une incompréhension de l’attente des familles, etc.
La demande d’asile est devenue le débouché administratif de l’immigration illégale… On ne peut à la fois déclarer vouloir lutter contre les dérives populistes et présenter le phénomène migratoire comme inéluctable … Les tableaux sur l’immigration que la statistique publique française transfère à Eurostat ne sont pas toujours cohérents, ce qui donne l’impression parfois que personne ne les a jamais vraiment regardés dans le détail . Aujourd’hui 21% des français sont issus de l’immigration
La France est en train de s’islamiser et de perdre son identité. On est dans la submersion, l’envahissement et la colonisation. Depuis cinquante ans les générations politiques de droite et de gauche ont démantelé les quatre murs de la société française. 1/ l’autorité: paternelle, régalienne, magistrale, spirituelle 2/ la sécurité: les délinquants peuvent courir, la sécurité n’est plus assurée 3/ la souveraineté: on a largué notre industrie pour le plus grand profit de la Chine 4/ l’identité: elle a été abimée par l’immigration. La France est au bord du précipice et on sent bien qu’elle peut mourir. Emmanuel Macron participe à cette destruction. Il n’a pas le goût de la France mais celui de Davos
François Héran titulaire de la Chaire « Migrations et Sociétés » au `Collège de France incarne bien la voix de tous ceux qui sont favorables à l’immigration. Il déconstruit méthodiquement la thèse de Stephen Smith (« La Ruée vers l’Europe ») en expliquant que ses travaux sont « sans valeur scientifique » et l’accuse de « nourrir le fantasme de l’envahissement du nord par le sud » et « de caresser l’opinion publique dans le sens de ses peurs ». Dans son cours, il cite : Catherine Withol de Wenden qui veut ouvrir les frontières, Nigel Harris qui défend le droit à migrer et souhaite la création d’un organisme international qui gérerait les migrations, Antoine Pecou qui est convaincu que la suppression des frontières entraînerait un enrichissement général ! De tels propos rappellent Soljenitsyne:
« Vous en Europe vous êtes dans une éclipse de l’intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malade. Vous avez la maladie du vide. Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures »