Par Nicolle Esterolle
1 septembre 2022
À la transgression systématique de règles esthétiques – au nom de la liberté créative – caractérisant les oeuvres conceptualo-bidulaires de FRAC, correspond , en toute logique et cohèrence, une égale transgression des lois éthiques et juridiques, pour ce qui est leurs achats et leurs entrées dans les collections, qui demeurent hors de tout contrôle , dans un espace de non-droit et de non-sens délibérés…Le bon sens et l’honnêteté étant devenues des valeurs dangereusement réactionnaires pour la volaille culturo-progressiste du Ministère et de ses abords.
Mais si la dérogation esthétique est affichée sans aucune vergogne avec force commentaires dissuasifs, la dérogation morale sous-jacente, elle, se fait beaucoup plus discrète.
Je vous propose l’ exemple édifiant de cette œuvre de l’artiste anglais Mac Adams (œuvre prise parmi les dizaines de milliers d’autres du même type accumulées en FRAC ) , intitulée « Preuve circonstancielle », achetée en 2018 à la galerie internationale GB Agency…comme nous l’indique sa fiche d’identification dans la collection du FRAC-Normandie.( il est indiqué aussi que la plante verte est à changer, et qu’elle n’est pas en plastique )
Ce qui , en revanche, n’est pas mentionné sur cette même fiche, c’est le prix d’achat de cette stupéfiante « Preuve circonstancielle » … Preuve de quoi ? Symptôme de quel inquiétant pathos ?…Aussi, a-t-on immédiatement envie de connaître le prix marchand de cette incongrue rencontre d’objets, apparemment invendable ou inachetable par toute personne saine de corps et d’esprit appartenant à un monde « normal »…On a envie de savoir qui a proposé et justifié cet achat, quelles étaient les personnes présentes lors du comité d’achat , où est le compte-rendu de la discussion, etc.
Mais le territoire des FRAC est un monde à part, bien au-dessus du commun des mortels. C’est l’Albanie d’Enver Hodja en pire : un monde clos sur lui-même où toutes les vilénies et cachoteries sont permises, recommandées et de nature structurelle, dans un entre-soi ravagé par 40 ans de consanguinité dégénérative….( Mme Morin-Desailly , Présidente du FRAC Normandie et de la commission Culture au Sénat, avait envisagé de m’attaquer en justice pour ce « diagnostic »)
Et c’est pour cela qu’il est impossible de trouver un seul prix d’achat indiqué pour l’une quelconque des 100 000 œuvres constituant l’ensemble des collections fraqueuses .
Vous ne trouverez nulle part non plus une indication sur la valeur marchande actuelle de ces œuvres … car il vaut mieux cacher le fait que que si on mettait sur le marché ces 100 0000 œuvres, on n’en tirerait guère le dixième ( voire le centième ) de leur prix d’achat….Mais heureusement ces collections sont « inaliénables » et, pour ses géniteurs, le toujours pétulant couple Lang-Mollard, elles doivent demeurer un « trésor national » , signe de l’ « exception culturelle française ».
A propos de ces FRAC, 95% de la population reconnaît que l’on est en plein délire , injure au sens commun et déni de réalité… et qu’un jour proche, cette coûteuse bulle d’ineptie va exploser ou imploser….Mais où, quand, comment, grâce à qui, c’est la question qu’il faut d’abord pouvoir se poser pour amorcer le processus d’éclatement.