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Ces grands malades qui gouvernent l’art institutionnel en France

Par Nicolle Esterolle

une récente cérémonie de décervelage rituel processualo-discursif dans un lieu annexe au FRAC de Dunkerque.

Une séance de décervelage artistique non loin du FRAC-Dunkerque

Vous y voyez à l’extrême-gauche ce qui ressemble à un professeur, expliquant l’œuvre conceptualo-bidulaire qui est au sol sur tissu bleu, à une quinzaine de ses élèves et adeptes futurs profs, augmentée de quelques pigistes d’art locaux et de post-diplômés émergents en recherche d’insertion dans les réseaux.

Cette oeuvre est peut-être celle du professeur lui-même (le prof d’art étant souvent simultanément artiste, critique et curator), car ce cas d’autocélébration est fréquent dans ce milieu où la poly-incompétence, le mélange des genres, les conflits d’intérêts, la redondance, l’autoreproduction consanguine d’une pensée et d’un discours artistiques de plus en plus délirants, est la règle imposée pour bénéficier de l’onction ministérielle et des bienfaits thérapeutiques de la perfusion a l’argent public..

Le domaine de l’art dit contemporain est le seul où l’on ait une telle dérogation aux règles élémentaires  de l’hygiène intellectuelle et affective, de la probité, de la justice, de la démocratie, de la politesse,de l’éthique, de l’esthétique, de la santé mentale, du respect de soi, de l’autre et de l’environnement, etc….C’est un pays de non droit et de non-sens, inéluctablement voué à son autolyse.


Où en est la critique d’art française ?

Elle est , je crois, à l’image de cette volaille à lunettes noires très djaclanguienne…

Cathos le magnifique

Une Aminte précieuse et ridicule, qui ne voit ni ne comprend rien à l’art, mais est capable d’en extraire une logorrhée de fortes inintelligibilté et pédanterie, à prononcer les yeux clos et avec « la  bouche en cul de poule » qui convient… Une chiasse verbale, à l’instar de cette incontinence discursive qui accompagne les œuvres conceptualo-duchampo-bidulaires que l’on trouve dans les FRAC, sur documentsdartistes.org ou dans Art Press.

Bref, un discours et une pensée artistiques d’origine strictement colo-rectale, mais qui se prétend excrétion de haute cérébralité.

Une nouvelle déléguée aux Arts -Plast nous est arrivée

Béatrice Salmon vient d’être nommée à cette fonction par la Ministre Françoise Nyssen

Chantez hauts-bois, résonnez musette… Fêtons zensemble l’heureux zavénement !

c’est quoi ce bidule contemporain au mur derrière elle?

Elle nous vient du FRAC Bretagne et c’est la première dame à ce poste depuis qu’il existe… Personnellement je m’en contre-tape, mais ce qui m’inquiète et que je voulais vous signaler, c’est la petite crétinade duchampo-bidulaire que l’on voit accrochée au mur derrière elle… et qui me semble ne rien présager de bon quant – à son action pour l’art et les artistes de ce pays