
21 octobre 2019 par Charles Gave Je dois l’avouer, j’ai un faible pour Boris Johnson (BOJO) et pour une raison très simple: il est tout ce que j’aime chez les Anglais. Le personnage est foutraque, désorganisé, extrêmement cultivé, absolument convaincu d’être absolument unique et totalement imprévisible, ce qui fait que tous ceux qui, eux, sont complétement prévisibles le méprisent autant que Rommel méprisait Montgomery ou Napoléon les « boutiquiers anglais ». Et chacun doit se souvenir ici de qui a gagné en fin de parcours… Car, comme d’habitude, le désorganisé vient d‘infliger aux forces prévisibles de la réaction une défaite en rase campagne, tant celles-ci-ci ne s’attendaient pas à le voir apparaître là où il est, un peu comme les troupes autrichiennes au matin de la bataille d’Austerlitz quand elles ont vu les troupes de Napoléon se pointer là où elles ne les attendaient pas. Bien sûr, je peux me tromper tant cette histoire est compliquée et après tout je ne suis pas un juriste spécialiste du Droit anglais, et cela…