
20 janvier 2020 Charles Gave Il y a bien longtemps, quelque temps après la chute du mur de Berlin, j’avais lu un article écrit par un sociologue américain expliquant que, dans le fond le boulot de la presse, était de nous fournir chaque jour notre ration de mauvaises nouvelles pour que nous restions bien obéissants, ce dont j’étais déjà intimement persuadé. Mais la nouveauté était que ce cher homme expliquait que maintenant que le danger de guerre nucléaire entre l’Union soviétique et les États-Unis avait disparu, il allait falloir trouver autre chose pour éviter que la classe « soumise » (vous et moi) n’ait la mauvaise idée de demander des comptes à la classe dirigeante (eux…). Et notre sociologue avançait l’idée qu’« ils » allaient sans aucun doute se trouver de nouveaux ennemis (ce qui fut fait avec l’émergence de la Russie, de la Chine, de l’Irak, de l’Iran, etc..), mais que surtout, « ils » allaient essayer de recréer de vieilles peurs millénaristes du style (et c’est moi qui parle ici) « on va tous mourir…