Akhénaton sur le divan

Gérard Huber

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Collection : Auteur : Pages: 176 ISBN: 9782865531448

Description

Reprenant les travaux de Freud, Gérard Huber montre que la psychanalyse à sa source dans l’histoire troublée d’Akhénaton.

Gérard Huber soumet la personnalité du pharaon Akhenaton à la psychanalyse. Depuis Freud, on connaissait le « complexe d’Œdipe », structure psychologique qui se caractérise par des pulsions incestueuses et meurtrières de l’enfant. Désormais, il faudra parler également du « complexe d’Akhenaton ».

Gérard Huber démontre que, si Œdipe fut un roi imaginaire, Akhenaton fut bien ce roi historique, ambivalent vis-à-vis de son père Aménophis III, amoureux de sa mère Tiyi, uni avec des épouses de son père ou même avec ses propres filles.

L’auteur explique pourquoi Freud n’a pas pu identifier ce complexe, alors qu’il s’est pourtant beaucoup intéressé à Akhenaton. La raison essentielle est qu’il n’a jamais voulu analyser l’influence que l’Egypte a eue sur son inconscient, dès son enfance, à travers la Bible familiale des Philippson, et au cours de ses recherches.

Enfin, l’auteur montre que le monothéisme juif est né de la révolution religieuse d’Akhenaton. Il s’est construit en condamnant les excès immoraux de ce pharaon et en effaçant les traces historiques de cette origine.

Informations complémentaires

Poids0.23 kg
Dimensions24 × 15.5 × 1.7 cm

Extrait

L’enseignement de Freud libère le monothéisme juif du secret de ses origines égyptiennes
Tout en retraçant l’itinéraire égyptien de Sigmund Freud (1856-1939), ce livre va au-delà de la thèse du père de la psychanalyse, qui, dans L’Homme Moïse et la Religion Monothéisteè avait fait du pharaon Akhenaton le mentor de Moïse, et du culte d’Aton, la base du monothéisme juif.

Ce livre dévoile l’existence d’un « complexe d’Akhenaton », figure historique de ce que Freud a appelé le « complexe d’Œdipe ». Complétant et interprétant les résultats de l’étude archéologique que Messod et Roger Sabbah ont présentés dans Les Secrets de l’Exodeé, il montre l’origine incestueuse, réelle ou fantasmée, de l’élection d’Aton, impliquant le père, Améno-phis III, la mère, Tiyi, le Äls, Aménophis IV – Akhenaton, et une épouse secondaire du père, Kiya. Il dévoile aussi le meurtre du « père spirituel » que fut Akhenaton par Moïse.

Une lecture psychanalytique des recherches des égyptologues sur l’œuvre énigmatique du pharaon « hérétique » de la XVIIIe dynastie, et des recherches bibliques sur la présence de Moïse dans l’histoire, apporte une lumière nouvelle sur le combat théologique qui fut à l’origine de la conception juive du monothéisme, il y a 3350 ans.

On sait que l’égyptologie n’a jamais été étudiée comme une composante de la science biblique, et encore moins des commentaires juifs traditionnels (midrashim), bien qu’avant l’Exode, les Hébreux aient vécu entre 400 et 430 ans en Égypte. Le nom d’Akhenaton, le premier roi monothéiste de l’histoire, est introuvable dans les textes sacrés, ainsi que dans leurs commentaires. Quant au judaïsme, il continue de penser que le monothéisme est né avec les patriarches Abraham, Isaac, Jacob et Joseph et qu’il a été révélé et transmis par Moïse. Or nul n’a jamais trouvé la moindre trace archéologique de ces hauts personnages.