A l’époque où Hollywood faisait de bons films, c’est dire il y a bien longtemps, un scénario assez classique racontait l’histoire d’un homme politique où le héros était sauvagement attaqué par des forces obscures qui voulaient le maintien du statu quo.
Tout semblait perdu et notre homme intègre se dirigeait tout droit vers la prison et le déshonneur quand, tout à coup, une nouvelle information sortait qui montrait qu’il avait eu raison de bout en bout (voir par exemple le film de Francis Capra en 1939 « monsieur Smith va à Washington ».)
Et soudain, de reprouvé, de futur banni, le héros l’emporte sur ses ennemis…
Et tous les spectateurs rentrent chez eux, contents de vivre dans un pays ou les méchants sont punis et les vertueux reconnus. Les citoyens aux USA aiment les « happy end.”
Et bien, je suis en train de me demander si ce n’est pas ce que nous allons connaître aux USA tant les informations qui viennent de sortir sur la famille Biden (au sens mafieux du terme) sont stupéfiantes.
Bien entendu, tout va être fait par les forces du mal pour que ces divulgations ne soient pas connues du grand public, mais ce coup-là, la tâche est presque impossible.
Résumé des derniers développements
Les lecteurs de ce blog ont vu passer pas mal de mes articles consacrés à la lutte à mort qui s’était engagée depuis bien avant 2016 entre Trump et ce qu’il est convenu d’appeler l’Etat Profond américain.
Le programme de Trump était en effet de « nettoyer le marigot pestilentiel (clean the swamp) » qu’était devenu Washington, ce qui ne plaisait guère à Obama, Clinton , Biden, Comey, Brennan et à tous les hiérarques du FBI, de la CIA, du Ministère des Affaires étrangères ou du « Pentagon » …
Rien ne fut épargné au Président américain élu en 2016 : Fausses accusations de complicité avec la Russie, enquête judiciaire interminable, complot ourdi de toutes pièces contre celui qu’il avait choisi comme son principal conseiller en sécurité, trahison des principaux responsables du ministère de la Justice, impeachment … et que sais-je encore.
Mais il est apparu clairement, vers le début de 2019 que, pour la première fois dans l’histoire des USA, un véritable complot avait été ourdi pour essayer de faire tomber un Président légalement élu.
Ce n’est pas moi qui avance le mot de complot, c’est le ministre de la Justice, monsieur Barr, nommé en 2018, qui a employé ce terme lors de l’une de ses dépositions devant le congrès des USA au début de 2019. Et ce même ministre de la Justice du coup chargea l’un des plus éminents « prosecutors » américain, monsieur Durham, de mener l’enquête.
Et depuis, plus rien.
Tout le monde – et moi le premier – s’attendait à ce que Durham rende son rapport avant l’élection présidentielle de 2020 de façon à favoriser les chances de Donald Trump, s’il y avait quelque chose dans le dossier, bien entendu, ce dont je ne doutais pas. Et pourtant rien ne venait, et il y a quelques semaines, monsieur Barr fit savoir que rien ne sortirait avant l’élection, à mon grand désespoir et au grand contentement des démocrates tant cela semblait indiquer qu’il n’y avait pas grand-chose à montrer.
Et du coup, je me mis à douter de la réélection de Trump…
Homme de peu de foi….
En fait, et bien entendu je ne le savais pas, monsieur Trump avait dans son carquois depuis plus d’un an l’arme fatale pour détruire la candidature de Joe Biden.
Joe Biden a en effet un fils, Hunter Biden, qui a eu une histoire personnelle un peu… compliquée. Brillant avocat, drogué au dernier degré, quelque peu obsédé sexuel, cet homme s’est retrouvé propulsé au conseil d’administration d’une société ukrainienne d’énergie (Burisma), sans doute la plus corrompue des sociétés en Ukraine, alors qu’il n’y connaissait rien ni en gaz ni en énergie. Mais sa nomination eut lieu curieusement quand son père, alors vice-président des USA était en charge du dossier de ce pays. Et, miraculeusement, le Procureur général ukrainien qui menait les poursuites contre Burisma, un homme honnête paraît-il, fut viré après la nomination d’Hunter a son conseil, à la demande du vice-président américain qui menaça de bloquer le prêt d’un milliard de dollars des USA à l’Ukraine si cet homme n’’était pas viré.
Et le procureur Ukrainien fut renvoyé comme un malpropre.
Mais les exploits de fiston ne s’arrêtèrent pas là : il créa avec des amis une société d’investissement que le gouvernement chinois, après une visite officielle de Joe Biden en Chine (avec son fils qui avait voyagé dans Air force 2, l’avion réservé au vice-président), abonda cette société financière qui n’avait jamais eu un client, de 1. 5 milliards de dollars immédiatement alors que ce cher Hunter n’avait aucune expérience financière.
Madame le maire de Moscou transféra aussi au jeune Biden 3.5 millions de dollars sans que quiconque se donne la peine d’expliquer quoi que ce soit.
Rien de neuf dans tout cela, ces informations étant déjà vieilles. Et quand on posait des questions à Joe Biden (ce que la presse ne faisait jamais bien entendu), il répondait de façon imperturbable que son fils et lui ne parlaient jamais d’affaires ensemble.
Tout marchait comme sur des roulettes et Joe Biden, en battant Trump, allait assurer la pérennité de l’état profond US et la présidence Trump apparaîtrait vite comme un mauvais cauchemar qui se dissipe au réveil.
Et soudain, patatras !
Le New-York Post, quatrième tirage et plus vieux journal des USA, vient d’annoncer qu’il a retrouvé l’ancien ordinateur portable d’Hunter Biden dans lesquels se trouveraient toutes les preuves de la complicité entre Joe Biden et son fils dans toutes les affaires de corruption avec la Chine, la Russie, l’Ukraine, etc…
Le fils indiquerait que 50 % de tous ses gains devaient être reversés à son père, ce qui semblait l’agacer beaucoup.
L’histoire est rocambolesque, mais la voici : Hunter aurait laissé cet ordinateur à un réparateur dans le Delaware (État dont Joe Biden était l’élu) à un moment où il était particulièrement » chargé », et ne se souvenant sans doute de rien, n’était jamais venu le rechercher. L’ayant réparé, le propriétaire du magasin regarda à qui il appartenait et, affolé de ce qu’il découvrit, prévint le FBI qui ne fit RIEN, mais qui dit quand même à notre réparateur « qu’il n’arrive jamais rien à ceux qui ne parlent pas »
Ambiance…
Et bien entendu, le contenu de l’ordinateur ne serait jamais arrivé au ministère de la Justice qui à l’époque, enquêtait sur… Trump.
Mais notre homme, n’étant pas né de la dernière pluie, avait fait deux copies du disque dur, l’une qu’il avait remise à un ami très sûr au cas où il lui arriverait un accident, et l’autre à Rudy Guilani, l’ancien « prosecutor fédéral », devenu ensuite le très populaire maire de New-York car il avait été l’homme qui avait nettoyé cette ville et de la mafia et de la criminalité aveugle qui sévissait dans les quartiers noirs.
Signalons au passage que Guilani se trouve être aussi l’avocat « personnel » et grand ami du Président Trump.
Et donc, depuis au moins un an, Trump et Guilani avaient toutes les preuves en leurs mains de la corruption criminelle de Joe Biden et de sa famille.
Et quinze jours avant l’élection, le New-York Post commence à sortir ces preuves une par une, les articles étant écrits par Rudy Guilani lui-même sous la forme d’un dossier d’accusation qu’aurait choisi un « Prosecutor »
Les deux premières livraisons ont fait l’effet d’une bombe, à tel point que Twitter et Facebook, grands supporters de Biden, en ont immédiatement interdit la rediffusion, ce qui indique la panique qui doit régner au parti Démocrate. Et bien entendu, cette interdiction garantit sans doute que tous les citoyens sont en train de décharger le-dit dossier.
Mais, en vieux routier de la politique, Guilani a déjà fait savoir que l’on n’a encore rien vu et que les meilleurs morceaux sont à venir, ce qui fait que la famille Biden ne peut pas nier puisqu’ils ne savent pas ce qui arrive derrière.
Et donc ma conviction est la suivante
- Guilani et Trump avaient toutes les preuves dont ils avaient besoin contre Biden depuis au moins un an.
- Ils devaient souhaiter de tout leur cœur que le candidat démocrate choisi soit Biden et les Démocrates, Obama en tète sont tombés dans le piège. Nul doute que lors de la nomination de Biden, Trump et Guilani n’aient partagé non une coupe de champagne (Trump ne boit pas) mais un Coca Cola festif.
- Et du coup, Trump n’avait absolument pas besoin que le rapport de Durham sur les crimes commis par Obama, Brennan ou le patron du FBI sorte avant les élections, bien au contraire, puisque c’est à partir de ce rapport qu’il va pouvoir faire tomber ses ennemis, non pas pour être réélu, mais pour que justice soit faite, après sa réélection. Personne ne pourra dire que le dossier Durham sort pour favoriser la réélection du Donald.
- Ce qui doit faire flipper non seulement tous les Démocrates, mais aussi tous les journalistes de gauche (oxymore s’il en fut), tant leur évidente complicité criminelle dans le complot va être mise en lumière, et bien des journalistes risquent de se retrouver en prison avec leurs amis démocrates, ce qui m’attriste au plus haut point.
- Quant à l’élection, les citoyens aux USA vont se retrouver devant le choix de voter pour un criminel ou pour Trump. Il me semble qu’un grand nombre de démocrates, du coup, n’iront pas voter et que les hésitants risquent de voter Trump, alors que les troupes républicaines sont très enthousiastes, ce qui semble indiquer que les Républicains pourraient faire beaucoup mieux que prévu aux élections sénatoriales et à la chambre des représentants.
Et donc les 15 jours qui restent avant l’élection vont être passionnants et quelque peu agités, avec le New-York Post dans le rôle du Washington Post au moment du Watergate.
Et inutile de dire que je souhaite la victoire de Donald Trump, qui, à mon avis, va gagner par KO dans la dernière reprise, non sans avoir été malmené pendant les 14 premiers rounds. Comme je le dis souvent, il y a des moments dans la vie ou il faut savoir attacher sa ceinture et ses bretelles. Nous sommes en train d’arriver au dénouement de la guerre sans merci qu’a livré l’État profond américain à un Président élu.
Beaucoup de gens aux USA doivent être en train de réserver leurs billets pour l’Argentine ou le Brésil…
Mais quel bon film, qui nous aura tenu en haleine pendant quatre ans…
Je crois de plus en plus à une fin heureuse pour Trump mais bien difficile pour l’État profond.
Nous verrons bien.